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· UE1 : Philo générale, l'idée de critique (1)
· UE1, TD (1)
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Par clovis+simard, le 21.02.2011
· CM UE1 7.10.10 (L'idée de critique)
· UE 1 : TD du 8/10/10
Date de création : 17.12.2010
Dernière mise à jour :
17.12.2010
2 articles
L’Idée Critique N°1 Bibliographie : Qu’est-ce que les lumières ? , Kant Qu’est-ce que la Critique ? Michel Foucault L’essence de la critique, Hegel. Mail du prof : patrickcerutti@orange.fr Evaluation : Oral. Deux sujets de dissertation au choix. Ex « Critique et Vérité », « Critique et Métaphysique ». Introduction : Lecture du Rire de la servante de Thrace (polycopier). Philosophe qui tombe dans le puits : pense au ciel mais ne voit pas ce qu’il y a sous ses pieds. La philosophie, d’emblée, à suscité moquerie et critique. La philo a été en butte elle-même à la critique, contre sa nature. A quoi ça sert la philosophie ? La critique est moins une activité philosophique que ce à quoi elle doit faire face constamment. Suite : Texte de Montaigne. Montaigne trouve bon que la philo soit critiqué par le sens commun. Bénéfique. Il va même jusqu’à en rajouter : tout au long de son parcours, la philo aura à lutter avec le sens commun qui la critique et s’oppose à elle. Elle doit retourner la critique du sens commun contre le sens commun. Elle est en réaction. Elle doit retourner la critique. Texte de Hegel : comment le sens commun comprend la philosophie ? Figure de Socrate : a fait le contraire de Thalès : à faire redescendre la philosophie parmi les hommes. Conséquence : la philo s’est tournée vers la critique. Une critique permanente à l’égard de la société. Descartes ; toutes nos erreurs viennent de nos préjugés. Tous les philosophes vont critiquer le sens commun. C’est sur cette attitude que l’on va s’interroger. La philosophie n’est-elle qu’une critique, une contestation ? Peut-elle être autre chose ? Une réponse de Deleuze : a été très inspiré par Nietzche. Dans son livre la critique de Nietzche, « lorsque quelqu’un demande à quoi sert la philosophie ? la réponse doit être aggresive, mordante, ironique, critique. » (en substance). La philosophie, ça ne sert pas, ni à l’état, ni à l’église… Elle sert à attrister, à faire honte à la bêtise. Au sens commun. Elle sert à nuire à la bêtise. Origine historique à cette figure critique du philosophe. Cette figure de la philo critique, on la perçoit comme une figure moderne. Citation de Heidegger dans « qu’est-ce qu’une chose », livre sur Kant « La critique est inhérente au caractère de la pensée moderne en générale et de la métaphysique en particulier. Elle est la connaissance de soi de la raison qui se pose en face d’elle-même. La critique est donc l’accomplissement de la rationalité au plus intime de la raison. » La raison est une raison critique par définition. Est-ce que la philo n’est qu’une activité critique ? Ne peut-elle pas être autre chose ? Dans la philo moderne, deux types de philosophies : ou bien elle est critique, ou bien c’est une herméneutique. Herméneutique : apparait à la fin du 19ème siècle. Une telle approche : s’installer au plus près des phénomènes, du vécu, pour essayer de les comprendre de l’intérieur. Demande de laisser entre parenthèse tout attitude critique défini par son recul et son inadésion. Herméneutique est une compréhension vivante des choses. Analyse des faits sans prises de parti. Dans les sciences humaines, tout un courant résolument critique : a partir du moment où elle sont politisé. Exemple de Marx : faire vivre la critique à chaque instant. Une attitude critique habituelle : dissoudre ou détruire les évidences, les fausses unités. Nous faisons de la socio pour dénoncer… Met entre parenthèse l’attitude herméneutique pour chercher la déconstruction et adopter d’autre notion : refus de s’identifier, refus de la tradition pour garder une distance critique. Parvenir à l’autoréflexion, critiquer soi même. Les grands philo moderne : les philosophes du soupçons. Marx, Nietzche, Freud. Nietzche « philosopher à coup de marteau ». Deux traditions opposés qui n’ont pas la même démarche. Figure extrême de la critique : Jean Paul Sartre. Se définissait comme critique par essence Pour Sartre, le philo peut être critique parce qu’il est l’incarnation de l’universel. Sa théorie : Le philo a cette capacité étranger à néantiser sa propre appartenance familiale, sociale. Comme je suis philosophe, je ne suis préoccupé que de l’universelle. Je peux me mettre au service des autres. L’intellectuel, c’est le gardien des fins fondamentales : il peut tenir pour nuls les déterminisme, et peut critiquer constamment et radicalement tout ce qui n’est pas en accord avec l’universel. Cette hypercritique ne conduit-elle pas l’intellectuel à se couper de la société ? (ex : Sartre qui se disait lui-même l’ennemi, le traitre de sa patrie car il était du côté algérien). Foucault : contre cette vision. Doute qu’une cause universelle puisse exister. L’intellectuelle doit pour lui être un critique à petit échelle. Conception du débat idéologique : rôle mineur du philosophe. Discussion autour de la critique d’actualité. Ce qui caractérise l’art, c’est qu’elle a intériorisé leur propre critique. A chaque instant, réfléchit sur elle-même. N’est-ce pas la même chose avec la philosophie moderne ? La conception Romantique de la critique.